Informations sur le stage
Titre du Poste : Stages en emplois verts, économie bleue, transition juste et économie appliquée
Niveau Requis : Master
Pays / Lieu du Stage : Abidjan, Côte d’Ivoire
Description de l’offre de stage
Introduction
Le programme de stages de l’Organisation internationale du travail (OIT) offre un large éventail d’opportunités aux étudiants de haut niveau, diplômés ou récemment diplômés, qui recherchent une expérience d’apprentissage « sur le terrain » dans des domaines liés au mandat et aux activités de l’OIT. L’objectif de notre programme de stage est d’exposer les stagiaires au travail quotidien de l’OIT sur une période de trois à six mois.
Le programme de stages de l’OIT offre la possibilité à des personnes talentueuses :
a) de mieux comprendre les questions pertinentes au niveau international en les impliquant directement dans le travail du Bureau et dans l’application des principes, programmes et stratégies de l’OIT ;
b) d’acquérir une expérience pratique au sein du BIT directement liée à leur domaine d’études.
Le programme de stage n’est pas destiné à déboucher sur une carrière au sein de l’OIT. Les stagiaires ne doivent pas s’attendre à un futur emploi à la fin de leur stage.
L’OIT accorde une grande importance à la diversité. Nous accueillons favorablement les candidatures de femmes et d’hommes qualifiés, en particulier celles des personnes handicapées et des États membres non représentés ou sous-représentés. Si nécessaire, des aménagements raisonnables seront apportés aux personnes handicapées lors de la phase de recrutement ainsi que pendant le stage afin de promouvoir l’égalité des chances. Si vous n’êtes pas en mesure de remplir notre formulaire de candidature en ligne en raison d’un handicap, veuillez envoyer un courriel à ilojobs@ilo.org.
IMPORTANT :
Ne postulez à un stage que si vous remplissez les deux critères suivants :
1. Vous n’avez pas de parent proche au service de l’OIT.
2. Il s’agit de votre premier stage au BIT (un seul stage est autorisé).
Contexte
Ces dernières années, les concepts d’économie bleue (EB) et d’emplois verts (EV) ont fait l’objet d’une attention particulière en tant que moyens de promotion d’une croissance économique durable tout en protégeant l’environnement et en favorisant l’inclusion sociale.
Selon la Banque mondiale, l’économie bleue est l’utilisation durable des ressources marines pour favoriser la croissance économique et améliorer les moyens de subsistance et l’emploi, tout en préservant la santé des écosystèmes océanique. Pour l’Union africaine (UA) et la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (UNECA), le concept d’EDA intègre l’exploitation économique durable des ressources des océans, des lacs, des fleuves et autres étendus d’eau, et la conservation des écosystèmes aquatiques. Il comprend les activités qui exploitent les ressources aquatiques (pêche, exploitation minière et pétrole, biotechnologies et énergies alternatives, etc.) ou utilisent les milieux aquatiques comme support (transport maritime, tourisme côtier, etc.), dès lors qu’elles sont menées de manière intégrée, équitable et circulaire. Ces activités contribuent à améliorer la santé des écosystèmes aquatiques en mettant en place des mesures de protection et de restauration. L’EB propose une nouvelle façon d’envisager le développement économique des écosystèmes aquatiques et marins et la création d’emplois, en s’appuyant sur les principes de l’économie circulaire. Par son caractère inclusif, l’EB s’inscrit dans l’Agenda 2030 des Nations unies, englobant l’ensemble des Objectifs de développement durable (ODD).
Quant aux emplois verts, il s’agit, selon l’OIT, d’emplois décents qui contribuent à préserver ou à restaurer l’environnement, que ce soit dans des secteurs traditionnels tels que l’industrie manufacturière et la construction, ou dans de nouveaux secteurs verts émergents tels que les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. Ces emplois contribuent à réduire l’impact environnemental des entreprises et des secteurs économiques, ce qui permet de créer des entreprises et des économies durables d’un point de vue environnemental, économique et social. Le développement d’emplois verts est essentiel pour permettre aux pays africains de passer à des économies durables, de lutter contre le changement climatique et de créer des opportunités de travail décent.
Le travail décent est la pierre angulaire de politiques efficaces visant à rendre les économies plus vertes afin de parvenir à un développement durable. Cela implique que les efforts visant à réduire les effets néfastes sur l’environnement doivent aboutir à des résultats socialement justes, avec des possibilités d’emploi pour tous, appelant ainsi à une transition juste vers des économies écologiquement durables pour tous. Une transition juste implique de maximiser les opportunités sociales et économiques de l’action climatique et environnementale, y compris un environnement favorable aux entreprises durables, tout en minimisant et en gérant soigneusement les défis. Elle devrait être fondée sur un dialogue social efficace, le respect des principes et des droits fondamentaux au travail et être conforme aux normes internationales du travail.
Le concept de transition juste a attiré l’attention internationale car l’Accord de Paris sur le changement climatique adopté en 2015 note les impératifs d’une transition juste et la création d’emplois décents dans les contextes et circonstances nationaux comme des aspects essentiels des réponses au changement climatique. La même année, les mandants de l’OIT ont adopté les Principes directeurs pour une transition juste vers des économies et des sociétés écologiquement durables pour tous par consensus entre les représentants des gouvernements, des employeurs et des travailleurs. Ces lignes directrices offrent un cadre politique unique et un outil pratique pour guider la transformation vers des économies à faible émission de carbone et résistantes au changement climatique, en tenant compte des dimensions sociales et liées à l’emploi.
Lors de la 111e session de la Conférence internationale du Travail qui s’est tenue en juin 2023, la résolution concernant une transition juste vers des économies et des sociétés écologiquement durables pour tous a été adoptée. Cette résolution souligne l’impératif d’une transition juste et expose les principes directeurs pour y parvenir, en soulignant les rôles des gouvernements, des organisations d’employeurs et de travailleurs, et de l’OIT.
Une transition juste vers le développement durable peut alimenter une approche de l’avenir du travail centrée sur l’humain, qui transforme les économies et les sociétés, maximise les opportunités de travail décent pour tous, réduit les inégalités, promeut la justice sociale et soutient les industries, les travailleurs et les communautés. La transition juste concerne tous les pays, à tous les niveaux de développement. Pour transformer ce programme centré sur l’humain en actions concrètes, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a annoncé, lors du Sommet des Nations Unies sur le climat en 2019, une initiative « Action climatique pour l’emploi » (Climate Action for Jobs initiative – CA4JI en Anglais) et a désigné l’Organisation internationale du Travail comme fer de lance de sa mise en œuvre. Lors de ce sommet, 46 pays (dont 10 pays africains) se sont engagés à soutenir une transition écologique juste en formulant des plans nationaux pour une transition juste guidée par une compréhension adéquate des impacts sociaux et sur l’emploi de l’action climatique.
L’initiative CA4J fournit une feuille de route pour stimuler l’action climatique, en veillant à ce que les emplois et le bien-être des personnes soient au centre de la transition vers une économie neutre en carbone et résiliente au changement climatique. L’initiative apporte une réponse programmatique et un soutien technique aux pays qui prennent des engagements en matière de transition juste pour atteindre des objectifs ambitieux d’atténuation et d’adaptation au changement climatique, tout en renforçant la création d’emplois et la diversification économique, et en garantissant une transition équitable et inclusive.
Domaines d’apprentissage
En tant que stagiaire, vous serez exposé à un large éventail de domaines tels que les approches conceptuelles de l’interface entre l’environnement et le marché du travail ; la recherche et l’analyse des implications sur le marché du travail des transitions vers des économies bleues et vertes ; les politiques, les outils et les approches visant à promouvoir la création d’emplois décents, et une transition juste vers des économies et des sociétés écologiquement durables pour tous et à en mesurer les impacts.
Vous acquerrez de l’expérience en travaillant avec des spécialistes impliqués dans les tâches suivantes : recherche et analyse politique ; projets de coopération technique et conseils politiques visant à promouvoir la création d’emplois décent d’une manière générale, et en particulier dans le contexte de l’action climatique et environnementale dans des secteurs tels que les énergies renouvelables, la gestion des déchets, la construction durable ; le transport, les compétences pour les emplois verts, l’inclusion sociale et l’égalité des sexes, la formation et le renforcement des capacités.
Sous la direction du Directeur du Programme d’action prioritaire sur les transitions justes vers des économies et des sociétés écologiquement durables et la supervision du Spécialiste de l’économie bleue et des emplois verts CO-Antananarivo, et en étroite collaboration avec l’économiste principal et les spécialistes concernés du Bureau régional de l’OIT pour l’Afrique, vous accomplirez les tâches suivantes :
Soutenir la recherche, la collecte de données et d’informations et l’analyse sur l’emploi et les politiques sociales pour la création de travail décent et une transition juste dans le contexte du changement climatique et environnemental ;
Contribuer à la production et à l’édition de rapports, ainsi qu’à la gestion des connaissances sur l’économie bleue, le changement climatique et les questions liées à l’emploi ;
Contribuer à la préparation des réunions et des dialogues, y compris les réunions internes de l’OIT, les événements au niveau des pays, ainsi que les processus des Nations unies sur le changement climatique et d’autres processus environnementaux multilatéraux ;
Contribuer à la préparation de propositions de projets et soutenir leur mise en œuvre ;
Contribuer à l’évaluation des impacts sur l’emploi des politiques et programmes ou projets d’investissement.
Profil requis
Formation
Le candidat doit avoir suivi une ou plusieurs des formations suivantes : Économie bleue, environnement et développement durable, économie de l’environnement, économie du travail, statistique appliquée, science sociales, développement international.
Le candidat doit être inscrit en dernière année d’un programme d’études supérieures (Master) ou avoir achevé un tel programme il y a moins d’un an.
Expérience
Toute expérience professionnelle pertinente et la connaissance du marché du travail africain, du développement durable et inclusif, d l’économie bleue, de la problématique de l’environnement, des outils d’évaluation des impacts, des questions liées au travail ou de l’économie, seraient un avantage.
Langues
La maîtrise du français, avec un niveau professionnel à l’écrit comme à l’oral de l’anglais sont requises.
Compétences
Capacité d’adaptation à un environnement international, multiculturel et multilingue
Bonne capacité de communication
Capacité à planifier, à établir des priorités et à réaliser des tâches dans les délais impartis
Volonté d’acquérir de nouvelles connaissances et compétences et ouverture aux critiques constructives
Capacité à travailler en équipe
Faire preuve d’un comportement et d’attitudes sensibles au genre et non discriminatoires.
Exigences supplémentaires
Une expérience dans le domaine de la recherche appliquée et/ou de l’analyse des politiques de développement par des outils statistiques, économétriques, et la modélisation serait un atout.
Comment postuler:
1. Rechercher un profil de stage via la page sur ILO Jobs
2. Sélectionnez le profil de stage pour lequel vous souhaitez postuler, et créez un profil sur ILO Jobs
3. Complétez votre profil de candidat et postulez au profil de stage
4. Assurez-vous de joindre une lettre de motivation dans la dernière section de la demande, car les demandes sans lettre de motivation ne seront pas considérées et vous ne pourrez pas joindre une lettre de motivation après la date limite.
Procédure de sélection:
À la suite d’une première sélection effectuée par le Département du développement des Ressources Humaines (HRD), les bureaux extérieurs sélectionneront les candidats. Vous serez contacté(e) directement si une opportunité de stage correspond à votre profil. Si vous n’avez pas été contacté(e) par un de nos départements ou bureaux extérieurs dans les six mois suivant votre demande, vous pouvez considérer que vous n’avez pas été sélectionné(e). Si vous êtes toujours éligible, vous pouvez postuler à la prochaine liste des stages génériques du BIT.
Si vous êtes présélectionné(e), vous pouvez être contacté(e) par le bureau extérieur pour un test écrit et / ou un entretien. Le BIT peut utiliser des technologies de communication telles que Skype, la vidéo ou la téléconférence, le courrier électronique, etc. pour l’évaluation des candidats.
Allocation de stage:
En tant que stagiaire dans un bureau extérieur, vous recevrez une allocation mensuelle basée sur le coût de la vie où aura lieu le stage, à moins que vous ne receviez un financement par le biais d’une autre institution (par exemple votre université ou une fondation). Si vous recevez un financement partiel, le BIT couvrira la différence pour vous assurer de recevoir la même allocation par mois. Votre voyage au lieu où se trouve le stage sera à votre charge.
Assurance:
Veuillez noter que le BIT n’acceptera en aucun cas de prendre en charge les frais liés à un accident ou à une maladie qui surviendrait pendant le stage. Il vous incombe de vérifier que vous êtes couvert(e) par une assurance maladie et accident pour la durée de votre stage (que ce soit à Genève ou sur le terrain).
Alerte à la fraude:
Le BIT ne facture aucun frais à aucun moment du processus de recrutement, que ce soit au moment de postuler, pour l’entretien, la procédure de recrutement proprement dite ou la formation. Les messages émanant d’addresses email différentes de celles du BIT – ilo@.org – ne doivent en aucun cas être considérées. En outre, le BIT n’a pas besoin et ne demande pas de connaître les informations relatives au compte bancaire du postulant.
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